ALMANACH DES MUSES 1766 à 1823.

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LOT N° : 57
DESCRIPTION :
ALMANACH DES MUSES 1766 à 1823. 54 vol. in-16 en reliures différentes d'époque, principalement veau dos lisses, certains en maroquin. (Coiffes et coins frottés, certains mors fatigués ou fendus, 4 dos abimés). L'Almanach des Muses est une revue poétique fondée en 1765 par Sautreau de Marsy. Les almanachs ont connu une immense vogue... Lire la suite

ADJUGÉ 500 €

DATE ET LIEU DE LA VENTE :
MAISON DE VENTE
8 rue Dominique Larrea 64500 Saint-Jean-De-Luz
Vendredi 22 novembre 2024 à 14:00

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

ALMANACH DES MUSES 1766 à 1823. 54 vol. in-16 en reliures différentes d'époque, principalement veau dos lisses, certains en maroquin. (Coiffes et coins frottés, certains mors fatigués ou fendus, 4 dos abimés). L'Almanach des Muses est une revue poétique fondée en 1765 par Sautreau de Marsy. Les almanachs ont connu une immense vogue à partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. L'objectif de l'Almanach des Muses était de faire mieux que ceux qui paraissaient alors en proposant au lectorat un choix critique de poésies récentes, avec des notes critiques et des informations sur l'actualité poétique. Paraissant chaque année, depuis la date de sa fondation jusqu'en 1833, l'Almanach des Muses publia nombre d'écrivains peu connus tels que Parny, Bertin, Roucher, Colardeau ou Berquin, Legouvé, Bonnard, Arnault, plus connus comme Boufflers, Delille, Dorat, de Fontanes, La Harpe, ou très connus comme Chamfort, Beaumarchais ou Baculard d'Arnaud, et surtout Voltaire qui y publia plus de deux cents textes entre 1765 et 1819. À la Révolution, la Marseillaise y paraît en 1793 ainsi que des vers de Sade à Marat en 1794. Publier dans l'Almanach des Muses, comme le firent régulièrement Millevoye et Marceline Desbordes-Valmore, était un gage de reconnaissance. L'Almanach des Muses fut à la fois très critiqué et très imité. Mercier, Rivarol ou Champcenetz ne se gênèrent pas pour l'attaquer, voire s'en moquer, par exemple en le surnommant l'Almanach des Buses. Ceci, allié à son caractère éclectique, fut la cause de sa fin, lors la naissance de la revue littéraire moderne. Sautreau de Marsy dirigea, avec le concours de Joseph Mathon de la Cour pour les années 1766 à 1769, l'Almanach des Muses jusqu'en 1793. Étienne Vigée lui succéda de 1794 à 1820, lui-même remplacé par Justin Gensoul de 1821 à 1829, puis par Jean-Pierre Lesguillon de 1830 à 1833.