SOUVENIR DU PREMIER CONSUL NAPOLEON BONAPARTE

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LOT N° : 418
DESCRIPTION :
SOUVENIR DU PREMIER CONSUL NAPOLEON BONAPARTE. RARE CRAVATE DE DRAPEAU offerte le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) par le Premier Consul Napoléon Bonaparte au 1er régiment d’artillerie à pied, son ancien régiment. Rectangulaire, en soie double tricolore, à trois bandes : rouge, blanche et bleue. Richement brodée en partie basse... Lire la suite

DATE ET LIEU DE LA VENTE :
MAISON DE VENTE
8, Rue Dominique Larréa 64500 SAINT-JEAN-DE-LUZ
Lundi 17 juin 2024 à 14:00

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

SOUVENIR DU PREMIER CONSUL NAPOLEON BONAPARTE. RARE CRAVATE DE DRAPEAU offerte le 15 prairial An 10 (4 juin 1802) par le Premier Consul Napoléon Bonaparte au 1er régiment d’artillerie à pied, son ancien régiment. Rectangulaire, en soie double tricolore, à trois bandes : rouge, blanche et bleue. Richement brodée en partie basse sur les deux faces de deux écus et d’une cartouche à fonds tramés respectivement marqués « DONNÉ PAR », « LE Ier CONSUL AU Ier Rgt D’Artie A PIED » « LE 15 PRAIRIAL AN 10 », entourés de branches de chêne et de laurier, et de deux grenades explosantes. L’ensemble brodé de fil, soutache, paillettes et canetille d’argent doré (oxydations) et fil écarlate. Époque Consulat. 50 x 141 cm. (A.B.E. quelques déchirures, usures et décolorations.) Historique : Sur la remise de cette cravate : Cette cravate, remise personnellement par le Premier Consul Bonaparte, est le symbole d’un retour en grâce, celui d’un régiment « rebelle », le 1er régiment d’artillerie à pied. Ce régiment était particulièrement cher au cœur du futur empereur, puisque ce dernier avait servi dans le régiment de la Fère artillerie, devenu 1er régiment d’artillerie à pied à la révolution. Du 11 au 14 juillet 1801, Turin fut le théâtre d'une révolte militaire.L'agitation commença par les réclamations de sapeurs français n’ayant pas touchés leurs soldes. Le général Delmas, qui commandait à Turin en fit séance tenante fusiller quelques-uns. La sévérité de la réaction entraina une insurrection des troupes et quatre compagnies de canonniers du 1er régiment d’artillerie à pied formèrent un gouvernement « hors la loi », mettant le général Delmas en fuite. L’ordre est toutefois maintenu dans la place. Le 7 fructidor an IX (25 août 1801), Bonaparte revient sur ces actes. « Bonaparte, premier consul, aux soldats du 1er régiment d'artillerie : Soldats, votre conduite dans la citadelle de Turin a retenti dans toute l'Europe. Nos ennemis se sont réjouis de vous voir insubordonnés et criminels. Une douleur profonde a précédé dans le cœur de vos concitoyens le cri de la vengeance. » L’arrêté qui suit la proclamation de Bonaparte est sans appel : Le régiment est dissous, chaque compagnie étant envoyé dans un autre régiment. Les deux drapeaux sont envoyés au temple de Mars et recouverts d’un crêpe noir. Le temple de Mars est à cette époque le dôme des Invalides. Cette « punition » est très mal acceptée, à juste titre, par une grande partie du régiment puisque seulement quatre compagnies du régiment avaient pris part à l’insurrection de Turin (sur 20). Et que les autres compagnies s’étaient battues très bravement. Le commandant du régiment Allix adressa une pétition au Premier Consul terminant par les mots suivants : « Le régiment se rappelle avec fierté qu'il a eu l'honneur de vous compter parmi ses officiers, et attend toute de votre justice. » (...) La suite disponible sur internet. Expert: Cabinet Jean-Claude DEY - Arnaud de GOUVION SAINT-CYR. Tel: +33 (0)1 47 41 65 31 - Mail : jean-claude.dey@wanadoo.fr