UN ETE DE RECORDS POUR COTE BASQUE ENCHERES

ETE DE RECORDS POUR LES ARTISTES REGIONNALISTES

Les ventes du 5, 6 et 7 août 2017

 

Alors que l’exposition de Ramiro Arrue (1892-1971) à Biarritz battait son plein, l’exposition des ventes du 5, 6 et 7 août de Côte Basque Enchères n’avait pas à en pâlir.

 

En effet, se côtoyaient lors de ce week-end exceptionnel de ventes aux enchères des œuvres majeures de Ramiro Arrue, l’importante collection de la famille Faure (Famille d’artiste et proches de Ramiro Arrue), l’atelier d’artiste de Jean-Roger Sourgen (1883-1978 ; artiste référent des Landes) ainsi que des objets d’arts uniques tels que le Premier trophée de la plus belle femme de France, « Agnès Souret »… soit un ensemble de plus de 1000 lots exposés au public, attirant curieux, médias et connaisseurs.

 

On comprend ainsi l’enthousiasme de la presse, mettant Côte Basque Enchères à l’honneur, notamment avec le tableau « La Mère » de Ramiro Arrue en couverture de la Gazette Drouot du 7 Juillet. Effectivement, cette œuvre maîtresse aux innombrables symboles avait déjà été saluée à l’époque dans un article de Francis Jammes qui la qualifiait de version contemporaine de la Vierge à l’enfant de Raphaël.

 

Ainsi, impossible de passer outre ce week-end de vente également mis en exergue au 19-20h de France 3 régional, l’AFP, Sud-Ouest, France Bleu, la semaine du Pays Basque…

 

LES RESULTATS :

Le premier jour donne le ton avec une salle remplie à ras-bord, certains s’agglutinent même aux fenêtres pour assister à la vente.

On dénombre ainsi plus de 200 enchérisseurs et spectateurs sur place et presque 200 autres par téléphones et sur Drouot Live.

Et quelle vente ! Maître Lelièvre fit s’envoler les enchères jusqu’à 243 000 € pour « La Mère » d’Arrue, dépassant ainsi largement le record du monde qu’il avait réalisé 3 ans plus tôt pour le même peintre.

L’ensemble des 21 œuvres de Ramiro présentes comptabilisent ainsi un total de 474 640 €.

 

Le dimanche, le Pays Basque restait à l’honneur avec un résultat de 6 075€ pour la sculpture de Joao da Silva (1880 – 1960), trophée de la première plus belle femme de France en 1920, Agnès Souret, originaire d’Espelette.

 

Le lendemain, dernier jour de vente, les Landes n’étaient pas en reste, faisant encore salle comble avec sur place quelques sommités locales.

Encore une fois, énorme succès, associant record pour l’artiste avec un tableau adjugé à 51 000 € au marteau (61 965€ avec les frais de vente de 21,5%) et « gants blanc » pour le commissaire-priseur, soit une vente avec la totalité des lots adjugés, pour un résultat de 269 256 € où 5 fois l’estimation de la vente…